Appréciation de la part de pollution piégée ou dégradée par les végétaux dans les filtres plantés (eaux usées / eaux pluviales)

  • Porteur
    Bureau d’études Salto
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[ Fiche de synthèse ]

Agronomie - Sols urbains - Conduite des végétaux
Gestion de l'eau et arrosage
année de réalisation :
2014
Rédacteur(s) :
SAVARY Julie
objectifs :

Apprécier, en l’état actuel des connaissances, la part de pollution piégée ou dégradée par les macrophytes dans les systèmes de phytoépuration recevant des eaux usées ou pluviales.

résumé :

Les capacités de piégeage étudiées sont principalement celles des parties aériennes des plantes, c'est-àdire les parties « exportables » par faucardage.

Les paramètres sur lesquels cette synthèse se penche sont les différentes formes d’azote et de phosphore, les éléments traces métalliques, et les micropolluants organiques. Pour ces derniers, les études disponibles sont rares, et ne suffisent pas à établir d’ordres de grandeur.

La bibliographie étudiée est assez unanime sur le fait que la fraction de pollution qui se retrouve dans la partie aérienne des plantes est généralement très inférieure à celle qui se localise dans le système racinaire.

Hormis certains contextes particuliers, les résultats montrent que le faucardage ne permet pas d’extraire une part significative des polluants admis sur les ouvrages.

L’étude met aussi en exergue la complexité des processus à l’oeuvre au sein des systèmes de phytoépuration. Lorsque des résultats concernant la capacité d’absorption ou de dégradation des plantes peuvent paraître encourageants, ils ne le sont que vis-à-vis d’un polluant ou d’un groupe de polluants. La présente étude confirme bien la difficulté de prévoir le piégeage de la globalité des polluants par des macrophytes pour des systèmes réels.

eaux pluviales - gestion des eaux usees - phytoepuration - plante macrophyte - polluant
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