Les clés pour lutter contre la chenille processionnaire du pin

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  • Porteur
    PLANTE & CITE, INRA CENTRE D'AVIGNON
  • Partenaires du projet
    INRA Avignon (Unité Expérimentale Forestière Méditerranéenne), collectivités territoriales, FREDONS, FDGDON
  • Financeurs du projet

    Onema, Plante & Cité

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[ Guide méthodologique et technique ]

Protection Biologique Intégrée et gestion de la flore spontanée
Réglementation et bonnes pratiques, Méthode de lutte et biocontrôle, Prévention - Prophylaxie - Surveillance, Reconnaissance et gestion des organismes nuisibles
Rédacteur(s) :
GUTLEBEN Caroline, MARTIN Jean-Claude, Brinquin Anne-Sophie
objectifs :

 

  • Mettre en évidence les configurations et dispositifs de piégeage les plus adaptés en Zones Non Agricoles
  • Comparer l’efficacité des différents types de pièges et les différentes phéromones mis sur le marché
  • Réaliser un guide technique destiné aux gestionnaires d’espaces verts des collectivités territoriales
  • Développer des préconisations sur la lutte alternative en matière de piégeage des papillons mâles et de piégeage des chenilles, en Zones Non Agricoles.
résumé :

 

La processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa, est une réelle problématique à laquelle doivent faire face les gestionnaires d’espaces verts en milieu urbain. En effet, les chenilles sont responsables de la défoliation des pins et cèdres et causent également des problèmes d’ordre sanitaire du fait de la libération de poils urticants très allergènes.

De plus, l’aire de répartition de ce nuisible ne cesse de s’étendre sur le territoire national depuis plusieurs années, facilité notamment par le réchauffement climatique. Face à cette invasion, la lutte contre la processionnaire du pin est nécessaire en milieu urbain, la finalité étant de contrôler les populations à un niveau tolérable permettant de protéger au mieux les peuplements végétaux et la santé des hommes et des animaux.

Une étude, réalisée par l’INRA et Plante&Cité en 2009 (Leblond & al, Inventaire et évaluation des méthodes de lutte contre la processionnaire du pin, 2009), a permis de mettre en évidence que 10 % des communes infestées, ayant répondu au questionnaire, utilisaient encore la lutte chimique pour lutter contre ce nuisible.

Le Grenelle de l’Environnement, initié en 2008, a conduit à la mise en place du Plan Ecophyto, qui vise à réduire de 50 % l’usage des produits phytosanitaires d’ici 2018. Ce plan tend à encourager les gestionnaires d’espaces verts à privilégier les techniques de lutte alternative plus respectueuses de l’environnement plutôt que l’utilisation des produits chimiques. De nombreuses études réalisées par l’INRA ont permis de mettre au point des protocoles de lutte alternative de plus en plus efficaces. Parmi les solutions trouvées, les techniques de piégeage de masse des papillons mâles combiné au piégeage des chenilles ont déjà fait leurs preuves en milieu forestier. Or, le référentiel d’efficacité étant différent en Zones Non Agricoles, il est important de mettre en oeuvre des expérimentations afin de déterminer les meilleurs conditions d’utilisation de ces techniques de piégeage de masse sur des paysages urbains (abords routiers, arbres d’alignements, îlots boisés, espaces verts urbains) et de la adapter.

Ainsi, le programme ALTERPRO, initié par Plante&Cité et l’INRA en 2011, et soutenu par l’ONEMA dans le cadre du Plan Ecophyto 2018 avec le pilotage du Ministère du Développement Durable et de l’Agriculture, permettra d’élaborer des stratégies de contrôle de la processionnaire du pin en milieu urbain validées scientifiquement.

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