S’inscrivant dans le mouvement général en faveur du développement durable, avec ses composantes écologiques, sociales et économiques, le secteur du bâtiment a vu évoluer ses pratiques depuis les années 2000. Un certain nombre de technologies sont apparues ou réapparues sur le marché.
Parmi ces technologies, la végétalisation des bâtiments est aujourd’hui de plus en plus usitée, que ce soit pour les toits ou pour les façades.
L’utilisation de végétaux en façade permet d’explorer de nouveaux horizons esthétiques, activant tout un imaginaire (forêt tropicale à Paris, jardins des senteurs, etc.) et pouvant s’apparenter à de l’art. Végétaliser un bâtiment apporte de la nature en ville, alors que les formes d’urbanisation des dernières décennies ont souvent privilégié les infrastructures de transport ou le bâti. Or la nature en ville remplit de nombreuses fonctions, telles que la régulation climatique à l’échelle du quartier ou de la ville (effet de l’Ilot de Chaleur Urbain), la gestion des eaux de pluie, le maintien de la biodiversité, le bien-être des habitants, etc.

Mais installer de la nature en ville présente quelques exigences: les végétaux sont vivants, doivent être utilisés à bon escient, et nécessitent un entretien régulier. Les murs végétalisés étant une technique récente, les gestionnaires ont un faible recul sur les pratiques et le niveau d’entretien requis. Afin de répondre aux interrogations des professionnels des espaces verts, il est apparu opportun d’initier une étude sur la maintenance et l’entretien des murs végétalisés extérieurs.