ENTOMOFLORE : Qualifier la flore au regard des besoins de l'entomofaune

-
Porteur
Plante & Cité
-
Partenaires
En construction : INRAe, MNHN, Institut Agro Rennes-Angers, IRBI, gestionnaires de jardins botaniques et arboretum, experts entomologistes, OPIE, Arthropologia, Unep, ARB, OFB
-
Financeurs
VALHOR
[ Projet en cours ] [ 2025 - 2028 ]
- Correspondant(s) Plante & Cité :
- HAOUZI Mélissa, PIERRACHE Benjamin
- objectifs :
- Etudier la faisabilité pour la caractérisation des espèces floristiques (indigènes, non-indigènes et cultivées) vis-à-vis de l’entomofaune (selon certaines groupes ou genre).
- Permettre de proposer une grille de lecture de ces interactions ainsi qu’une méthode pour qualifier les végétaux en tant que support de reproduction et d’alimentation en s’intéressant aux différents stades de développement de l’individu (de la larve à l’individu mature).
- Faire connaître le rôle de la flore pour l’entomofaune.
- résumé :
Les milieux urbains ont longtemps été perçus comme hostiles ou peu adaptés à la faune et la flore, mais ils abritent une biodiversité de plus en plus étudiée et reconnue (oiseaux, chauve-souris, insectes…). Or l'interaction entre la flore et l'entomofaune sont essentielles pour maintenir les espèces fréquentant les milieux urbains et la préservation de cette biodiversité urbaine ne peut qu’être bénéfique à une meilleure résilience des espaces végétalisés dans un contexte de changement climatique.
S’il est admis que les plantes indigènes jouent un rôle crucial sur le plan des interactions faune-flore en fournissant des ressources alimentaires pour de nombreuses espèces d'insectes, on peut s’interroger sur l’influence de la diversité des plantes horticoles sur la richesse et la diversité des insectes en milieu urbain. Etudier, sans apriori, ces interactions peut permettre de mieux comprendre et de rendre plus visible comment les insectes utilisent et s'adaptent à des environnements modifiés par l'homme comme les espaces verts en milieux urbains.
Livrables (P&C) : Protocole permettant de qualifier le rôle d’une plante en tant que support pour l’entomofaune, Production de données sur le rôle qu’une plante pour l’entomofaune accessibles depuis Floriscope.
Domaines d’application potentiels (liste non exhaustive) :
- Conception d’aménagements favorables à la biodiversité
- Sélection d’espèces floristiques
- méthode :
Plan d’action :
Cette étude de faisabilité consistera en premier lieu en :
- Une analyse bibliographique pour qualifier les interactions entre les plantes et les insectes et aussi pour identifier les sources de données accessibles concernant ces interactions ;
- Une exploitation de ces données et en premier lieu celle de la base de données « Global Biotic Interactions » (GloBI) pour qualifier un jeu de taxons issus de Vegebase et créer ainsi un référentiel en matière d’interactions.
Dans un second temps, afin d’amorcer la définition de protocoles et une collecte de données ciblées, l’étude pourra se prolonger en effectuant :
- une sélection de sites représentatifs des aménagements urbains et composés d’une flore indigène et d’une flore non indigène horticole. Les Arboretums et jardins botaniques de villes partenaires (comprenant des plants étiquetés) pourraient constitués des sites d’observation intéressants ;
- une série de relevés de la flore et de l’entomofaune couplée à une analyse des interactions entre les insectes et les plantes, en notant les espèces d'insectes présentes sur chaque espèce floristique ;
- la rédaction de protocoles de caractérisation reproductibles basés sur les résultats obtenus et les analyses effectuées et permettant de situer un niveau d’interaction d’une plante avec l’entomofaune.
La valorisation de ce travail s’effectuera dans la mesure du possible à travers la base de données Végébase de Floriscope en rendant visible des caractéristiques associées à certaines plantes.
entomofaune - flore - plante indigène