objectifs :

Face à la demande des gestionnaires d’espaces naturels concernés par les problématiques de restauration et de gestion des habitats, il est désormais important de capitaliser les connaissances techniques et scientifiques sur les niveaux de variabilité génétique infra spécifique des espèces utilisées pour la restauration d’habitat comme les haies bocagères ou les boisements de rives. L’objectif est d’étudier à partir des exemples du frêne en vallée de la Loire et du troène à l’échelle nationale des stratégies et méthodes d’approvisionnement en matériel végétal.

résumé :

Les restaurations écologiques se font de plus en plus avec des végétaux d’origine locale. Mais les gestionnaires s’interrogent sur leurs pratiques. Le programme RESTOGEN visait à apporter aux gestionnaires des connaissances sur le maintien de la diversité génétique et des méthodes de prélèvement adéquates. Pour le frêne, à l’aide de marqueurs morphologiques, la détermination de l’espèce présente dans la région de Saumur a révélé qu’il s’agit d’hybrides entre le frêne commun (Fraxinus excelsior) et le frêne oxyphylle (Fraxinus angustifolia). L’échantillonnage de graines réalisé pour produire des plants en pépinière expérimentale permet de conserver une diversité génétique équivalente à celle des populations sauvages. Mais actuellement, la réglementation européenne ne permet pas de réaliser des restaurations avec des frênes d’origine locale du Val de Loire. Pour le troène commun (Ligsutrum vulgare), des marqueurs AFLP ont été utilisés, mais aucune structuration génétique n’a été trouvée au niveau national. Néanmoins nous avons pu discriminer les différentes espèces du genre Ligustrum à l’aide des ITS et ETS. L’intérêt de l’utilisation des végétaux d’origine locale a été discuté au regard notamment des questions de changements globaux futurs.

 

Ressources liées au projet

 

restauration génétique - restauration écologique - végétaux d’origine locale